KikouBlog de Say - Octobre 2007
Say

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

Sa fiche

Archives Octobre 2007

Interlude pour vous faire patienter

Par Say - 26-10-2007 14:03:28 - 1 commentaire

Je ne pourrais pas mettre en ligne la suite de mon billet précédent. Non pas qu'il ne soit pas fini mais je voulais le relire à tête reposée avant. Sauf que ce soir j'ai une superbe projection d'un film retraçant les aventures des enfants de Dunes D'Espoir et après je serai sur la route vers le pays de Benos et Olycos, sans internet pendant 10 jours.

 

Alors pour vous faire patienter, voici une petite vidéo rigolote.

 

 

 

 

A dans 10 jours,

Coli

 

 

Voir le commentaire

Masked Jackal - Première partie

Par Say - 25-10-2007 23:13:42 - 5 commentaires

"Dance with the dead in my dreams

Listen to their hallowed screams

The dead have taken my soul

Temptations lost all control..."

 

Pablo hurle dans les oreillettes de mon lecteur mp3. La peur, les cauchemars, la nuit et la réalité sont entremêlés en une seule chanson. J'aime ce cri rouge non pas de sang mais de vie qui irradie le gris des trottoirs de la capitale quand je cours. Aujourd'hui, au programme c'est une sortie au feeling d'une heure. J'ai décidé d'aller jouer au hamster sur les pistes blanchâtres du jardin des Tuileries. Et ce genre d'aide musicale m'est alors utile pour assumer la monotonie des paysages urbains informes qui reviennent invariablement comme un décor de vieux films qui passe en boucle.

 

"mr gein, its not any fun anymore

i dont want to play anymore mr gein

mr gein? lemme out of here mr gein

lemme out, lemmmmeee oouuuuuuttt!!"

 

La jeune femme de la chanson lâche son dernier souffle. On pourrait imaginer des volutes bleutées sortant d'un placard telles les traces d'un feu follet. Effrayant, touchant. On a envie de l'ouvrir et de la sauver mais on est si loin de tout, si loin de soi quand on se laisse aller à ne plus écouter les appels des autres. Alors on court, on court, comme pour essayer de la rejoindre, mais on n'attrape que le vide, le silence de la fin d'une chanson. J'enjambe la passerelle du quai Solférino qui fait le grand écart entre les berges de la Seine. Je vole dans le ciel, enfin, j'en ai l'impression. Mes poumons sont en feu et mes jambes se sont muées en ailes de cire. Oui, je pense à Icare et je sais que je ne vais pas tarder à exploser à cette allure.

 

Contact

La descente insignifiante, sombre et froide de la passerelle coïncide donc avec le silence de la fin de cette chanson. J'ai 3 secondes pour reprendre mes esprits avant qu'une voix venue de Suisse cette fois ci ne me pousse encore à me mettre en surrégime. Contre toute attente, une mélodie toute simple m'arrive comme une brise venue de ma droite. 4 à 5 notes tout au plus qui viennent percer les acouphènes laissés par la cacophonie des voitures qui furètent à toute allure le long de la voie rapide. C'est du violon. L'harmonie d'une partition solo que je ne connais pas, loin des classiques Pachelbel et autres. L'artiste joue tellement juste que ce n'est plus la grisaille habituelle de ce passage venté qui m'accueille mais un parterre tel une prairie en fleur. On a beau dire que la vue est le principal des sens, sans la poésie de la Musique, le monde ne mérite que d'être vu à travers des lunettes de soleil.

Instinctivement, je retire mes oreillettes et je m'approche, intrigué d'en savoir plus sur cette personne qui a réussi à capter mon attention comme jamais.

Voir les 5 commentaires

Le pigeon et le coureur

Par Say - 12-10-2007 12:10:00 - 6 commentaires

Une technique utilisée en colombophilie (art des pigeons voyageurs) s'appelle le VEUVAGE. C'est la méthode préférée de la majorité des colombophiles, car le rendement des pigeons au concours est meilleur. L'hiver, mâles et femelles sont séparés. Les femelles sont mises en volière et les mâles continuent d'élever seuls les pigeonnaux. Une demi heure avant de partir sur le lieu de lacher des pigeons, on enferme les femelles dans des casiers pour que les mâles les voient mais ne puissent que les convoiter.

Pour stimuler encore davantage le pigeon mâle, on peut pratiquer le double veuvage autrement appelé technique du veuvage-Jalousie : elle est la même qu précédemment mais on ajoute un autre mâle en compagnie de la femelle dans le casier.


Voyons maintenant si ces techniques s'appliquent aux coureurs...

La veille du dernier cross scolaire que j'ai couru (qui a dit que c'était il y a longtemps?), un de mes amis s'est "légèrement" brouillé avec sa moitié de l'époque. Les échanges étaient cependant restés courtois ( "vas ch..." et "dégage sale c..." par exemple). Donc on peut dire que le veuvage était en place. Pendant la course, la voilà qui se retrouve en train de flirter avec l'autre ailier avec qui il était en concurrence à son poste au Hand Ball. Donc le double veuvage était aussi de mise. Mais est-ce qu'il allait pour autant lâcher les chevaux pour en finir avec cette course et explo(...) la gu(...) de son rival?

La différence entre un pigeon et un humain c'est qu'on réfléchit. Donc dans ce cas là, il a juste coupé le terrain, et ... trouvé une autre pigeonne

 

Moralité : pour maintenir la paix sociale, toujours prévoir une pigeonne de rechange... 

 

A peluche

 Coli, peace_and_love

Voir les 6 commentaires

J'ai la chance de courir dans un Musée

Par Say - 09-10-2007 23:39:08 - 8 commentaires

Chalut

Travaillant sur la capitale, je cours le plus souvent à l'heure où la plupart des gens déjeune. J'ai différents parcours et je vous fais profiter de l'un d'eux qui va servir à la mini sortie Off que je compte faire de nuit ce jeudi avec le peu de kikoureurs présents. Mais même seul, ça ne m'empêchera pas d'y aller pour voir ce que ça donne en version nocturne!

C'est parti pour la visite, suivez le guide...

Départ sous l'arche de l'arc de Triomphe du Louvre


Face aux pyramides, on prend à gauche dans l’aile… droite du Louvre par le passage Richelieu.


On longe le ministère de la Culture et les curieuses Colonnes de Burenne qui ont tant fait parler d’elles en leur temps


On traverse le Palais Royal, haut lieu chargé d’histoire


La remontée de la rue Richelieu nous fait passer devant un lieu honni par certains et tant admiré par d’autres mais toujours lieu de drames et de joies éphémères : la Bourse…


Allez, je vous donne un des lieux où vous pouvez me voir de temps en temps : le restaurant « Devant vous ». Top cher, top dépaysant : c’est le restaurant Japonais où a été tourné le film avec Louis de Funès « L’aile ou la cuisse » avec des cuisiniers virtuoses du couteau qui sabrent tout ce qui passe devant vous.


Dédicace spéciale pour le Lutin d’Ecouves en remontant la côte de la rue des Martyrs


Au fond, l’escalier qui mène à Montmartre


Arrivé en haut, on passe pour des surhommes. Mais les touristes n’ont pas tort quand on regarde en arrière…


On reprend notre souffle et on admire Paris …. Sous la brume !


Là on est enfin aux pieds de Montmartre.


On repart et, voici l’Opéra de Paris sous un autre angle (la façade est en rénovation, donc photographier des échafaudages, bof, bof…)


On passe par la fameuse place qui fait rêver les femmes, celles des bijoutiers, la place Vendôme


Autre enseigne qui fait aussi un tabac chez les femmes (mais en beaucoup moins cher!!!) : les chocolats Godiva, fournisseur officiel de la Cour de Belgique.


Photo de l'entrée d’un Palace de la Rue de la Paix, vous savez, celle du Monopoly…


On est presque revenus sur nos pas : nous sommes à la Place de la Concorde que certaines et certains vont traverser en avril prochain bien escortés


La roue ne sera probablement plus là…


…Mais l’obélisque oui !!!

Voilà, fin de la visite. N'oubliez pas le guide en partant! J'ai une dizaine de parcours de ce type et c'est avec plaisir que je les partagerai en live avec les kikoureurs de passage à Paris. Alors faites moi signe!

A peluche

Coli

Voir les 8 commentaires

Le 4 octobre 2007 (bis)

Par Say - 04-10-2007 14:24:57 - Aucun commentaire

 

Juste en écho à la chaine de solidarité pour la Birmanie. 

Le même rituel, les mêmes gestes

Par Say - 03-10-2007 19:55:44 - 4 commentaires

Chalut

 

 

Je me suis souvent posé la question sur l'aspect social voire collectif d'un sport aussi individuel que la course à pied. Autour de nous, nos entourages respectifs partagent rarement nos aspirations, vivent plus ou moins bien les week end où on part faire une sortie longue au mieux, ou au pire une course à l'autre bout de la France voire au delà.

 

Puis vint la fée internet. Des listes de diffusion telles que le Zoo, le forum cap.net de Serge et bien entendu Kikourou sont apparus. En consultant les statistiques, on voit une croissance énorme des consultations sur tous ces sites. Etions nous entrés dans une vague de coureurs consommateurs eu égard au comportement de certains sur des courses de masse et même sur des trails longs? Va-t-on vers une banalisation, un packaging commercial de notre liberté et du plaisir de courir?

 

Mais au fait, que partage-t-on vraiment sur les routes et les sentiers? Qu'est qui fait qu'on se retrouve si facilement en groupe? Je vous avoue que j'ai franchement douté de nous. Puis vint ce moment un soir d'arrivée à Pralognan où le Blueb a jeté la tente du Troll en plein milieu de la place du centre du village, entrainant la confusion et la venue -on va dire bienveillante- de la police municipale et d'un CRS. A ma grande surprise, malgré la fatigue de la course, le "stress" relatif du retour sur la capitale, le Troll a été géant : il s'est fendu d'un grand sourire en disant : "bon, tu fais ch..., il va falloir que je la referme!". Là j'ai commencé à me dire qu'il y avait autre chose que de l'intérêt dans les relations entre coureurs. Est-ce que ce ne serait tout simplement pas de la complicité?

 

Le Off en Ardèche devait confirmer ou infirmer cette hypothèse. Là il s'agissait du noyau de Kikourou amputé de quelques éléments qui ne pouvaient pas venir. Après l'habituelle phase de découverte où chacun restait un peu timide (pourtant qu'est ce qu'on a pu échanger auparavant sur notre site!), les langues et surtout les gestes sont devenus des attitudes de personnes familières. Tout se passait comme si on était de vieux amis qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps, voire trop longtemps. Mais ce phénomène, on le retrouve un peu partout et ne dure pas au delà du temps d'un repas généralement et des retrouvailles. Le vrai révélateur a été quand le rappel du départ vers la sortie dans les collines de Beauchastel a sonné. Là, les sourires sont devenus plus solennels, chacun est alors entré dans un rituel très spécifique à notre sport. Se changer, s'étirer pour certains, remplir sa poche à eau ou sa gourde, se passer de la crême anti frottement, se chausser et regarder le modèle de chaussures de son voisin, parler pour se rassurer, etc... L'autre indicateur fut le moment du coucher. Les campeurs et même certains qui ne campaient pas avaient tous une frontale déjà vissée sur la tête ou à la main.Je me suis rendu compte qu'on faisait tous les même choses. Alors forcément, si on vit les mêmes choses, les même difficultés dans l'effort malgré des sensibilités différentes, ça rapproche les gens.

 

Les mêmes gestes, le même rituel. Ce soir là, je me suis senti membre d'un groupe d'amis qui partagent la même passion.

A peluche

Coli

Voir les 4 commentaires

Le goeland bilingue

Par Say - 02-10-2007 11:55:43 - 7 commentaires

Attention : l'image est longue à charger. Attendez quelques instants avant de lire ce billet. 

 

A seagull in Scotland has developed the habit of stealing crisps from a neighbourhood shop.

Traduction : un goeland a pris l'habitude de dérober des chips d'un commerce de proximité.

The seagull waits until the shopkeeper isn't looking, and then walks into the store and grabs a snack-size bag of cheese Doritos.

Traduction : Le goeland attend que le commerçant ait le dos tourné et pénètre dans le magasin, et chipe un sachet de Doritos au fromage.

Once outside, the bag gets ripped open and shared by other birds.

Traduction : Une fois dehors, le sachet est déchiré et partagé avec les autres volatiles.


The seagull's shoplifting started early this month when he first swooped into the store in Aberdeen, Scotland, and helped himself to a bag of crisps. Since then, he's become a regular. He always takes the same type of crisps.

Traduction : la cleptomanie de ce goeland a débuté ce mois ci quand il a pénétré dans une boutique à Aberdeen, Ecosse, et pris pour lui même un sachet de chips. Depuis, c'est devenu un rituel et il prend toujours le même type de chips.

Customers have begun paying for the seagull's stolen bags of crisps because they think it's so funny.

Traduction : Comme ils trouvaient cela rigolo, les clients ont commencé à payer pour les sachets dérobés.


I love how he walks in casually, then, speeds up on his 'getaway

Traduction : J'adore sa façon de marcher nonchalante, puis d'accélerer brutalement pour commettre son forfait.

--------------------------------------

Alors vous êtes prêts à payer pour des goelands ???

A peluche

Coli

 

PS: je le disais au Lutin que c'était un goeland et pas une mouette, mais il ne voulait pas m'écouter!!!

Voir les 7 commentaires

118 suisse

Par Say - 01-10-2007 13:45:34 - 6 commentaires

Chalut,

Nos voisins suisses du canton de Genève rencontrent un problème inattendu avec la réclame française francophone sur les numéros d'appel pour des renseignements en 118 xxx . EN effet, chez eux, le 118 correspond au centre d'appel d'urgence des pompiers!

Alors plutôt que d'exploser les nombreux appelants ne sachant plus de quel côté de la frontière ils habitent , ils ont eu l'idée de faire un petit clip humoristique pour rappeler que là bas, on ne tombait pas sur deux gars en perruque blonde et collant bleu...

 

 

 

A peluche

Coli, vous_avez_vous_les_suissesses_du_centre_d'appel????

Voir les 6 commentaires

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.51 sec - 119344 visites