Par Say - 28-09-2007 10:20:49 - 2 commentaires
Aucun rapport avec la course à pied, mais dans la continuité de la "Zenitude" avant le week end...
Par Say - 27-09-2007 00:17:57 - 3 commentaires
Chalut
C'est vrai que je n'ai pas beaucoup parlé de course à pied dans mes billets. Beaucoup de plongées dans mon passé. Mais franchement, de vous à moi, qu'est ce qui vous pousse à aller plus loin, s'infliger des séances difficiles, affronter le mauvais temps, les railleries moqueuses (mais souvent envieuses) de vos collègues ou de votre famille dans ce sport?
Pour ma part, cette semaine, j'avais ce refrain entêtant dans la tête "lady in red" de Chris de Burgh. Il me rappelle une amie Hollandaise que j'ai connue il y a longtemps mais que je n'oublie pas tant ces quelques jours dans un des berceaux de l'Europe m'ont marqué. Elle était souvent debout devant moi avec ses yeux plein de tendresse et fredonnait sans cesse cette chanson. Je n'ai compris que bien plus tard qu'elle me demandait de m'ouvrir à d'autre que moi même. Son regard bleu se nuançait de larmes dans la pénombre de nos journées. Dans sa situation précaire, elle se savait menacée par la vie qui à tout moment pouvait lui reprendre ce qu'elle avait glané. Mais elle s'était arrêtée pour me dire que la beauté est là et que j'étais trop avide pour ne pas la voir. Alors même un autiste comme moi ne pouvait ignorer ce message. Le bonheur, ce n'est pas si compliqué si tu te rends compte de la chance que tu as déjà.
Quand l'envie de renoncer à finir cette fichue série à ma vitesse maximale ridiculement basse m'a effleuré lundi, je me suis pris à rêver de courir pour cette femme en rouge que je n'ai jamais vue et le monde m'est de nouveau reparu beau, mes jambes m'ont de nouveau porté et j'ai eu la greffe d'un troisième poumon. J'ai terminé sous une pluie battante, transi de froid, couvert de boue jusqu'à la taille mais avec ce sentiment joyeux d'être dans la vie, pas en dehors. J'ai la chance de pouvoir courir quand tant d'enfants et d'adultes rêveraient de pouvoir se lever. Je l'avais oublié à Pralognan et je leur ai manqué de respect par mon abandon. Ca ne se reproduira plus.
C'était ma première sortie seul où je me suis enfin fait plaisir depuis plus d'un an.
Ce souvenir, il faut que je l'emporte avec moi dans ma prochaine course d'ultra quand j'aurai de nouveau des doutes.
A peluche
Coli
Extrait de cette chanson :Ive never seen you looking so lovely as you did tonight
Ive never seen you shine so bright
Ive never seen so many men ask you if you wanted to dance
Theyre looking for a little romance
Given half a chance
And Ive never seen that dress youre wearing
Or that highlights in your hair
That catch your eyes
I have been blind[...]
The lady in red is dancing with me
Cheek to cheek
Theres nobody here
Its just you and me
Its where I wanna be
But I hardly know this beauty by my side
Ill never forget the way you look tonight
I never will forget the way you look tonight
The lady in red
My lady in red
I love you
Par Say - 20-09-2007 01:54:24 - 1 commentaire
On continue le voyage dans le monde du petit Coli...
Voici le seul et unique poème que j'ai bien voulu apprendre. Il m'a maintes fois servi dans ma tumultueuse jeunesse pour "emballer". Mais aujourd'hui, je me dis que ce que je retire de lui, c'est de profiter de la vie car elle est trop courte. Le reste, that's bullshit. Alors je le dédie aux kikous qui ne vont pas super bien en ce moment et qui méritent pourtant le bonheur comme tout le monde.
Je vous envoye un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanies,
Qui ne les eust à ce vespre cuillies,
Cheutes à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de tems cherront toutes flétries,
Et comme fleurs, periront tout soudain.
Le tems s'en va, le tems s'en va, ma Dame,
Las ! le tems non, mais nous nous en allons,
Et tost serons estendus sous la lame :
Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle :
Pour-ce aimés moy, ce-pendant qu'estes belle.
Pierre de RONSARD
C'est un bouquet de bonbons, car les fleurs sont pééérrisssaaaabbleuuhhh
Là je jete l'éponge pour au moins 20 ans...
Par Say - 14-09-2007 09:56:11 - 6 commentaires
"Non mais qu'est-ce-que je suis con quand je m'y met..."
Une pensée très simple, limpide et un bon raccourci. L'automne commence à brunir les quelques arbres qui subsitent dans cette cité. Il n'y a personne dans la rue sauf ça et là les habituels drogués qui finissent leurs voyages au bout d'un enfer artificiel qui se voulait un oasis dans la douleur de leur vide. Il est trop tôt et les autres gamins dorment généralement. Non, ils ne sont pas devenus sages pour autant mais les nuit sont courtes quand on erre de cage d'escalier en cage d'escalier à la recherche de personnes avec qui échanger.
Un chien aboie de rage après moi. Je n'ai pas peur, c'est normal. Il est au septième étage enfermé sur un balcon. Il a de la chance, les chiens de combat ne voient que rarement la lumière du jour. Il s'agit probablement du chien de garde d'un foyer pas rassuré parmis nous. Des personnes qui ne se sentent pas à l'aise dans notre univers de violence et de haine gratuite. Des reliques quoi.
7h30.
J'enfile mes basket blanches et violettes trop chères pour moi. Je les ai eu par un ami qui connait un ami qui les tient de quelque part à Paris. Bref, j'ai les dernières Reebok, une nouvelle marque à la mode. Elles sont lourdes et remontent jusqu'en haut des chevilles. Il faut que je fasse attention car ça peut provoquer de l'envie chez certains et je en suis pas sûr que tout le monde sache bien qui je suis. D'ailleurs qui suis je? Un collégien, tête de classe, capitaine de l'équipe de Hand, etc, etc... Bref, une anomalie apparente au milieu de la grisaille que certain populistes appelent "le quartier". Il y a quelques jours, la professeur de sport nous a dit qu'on allait courir un cross.
Quelques jours avant
Qu'est ce que c'est un cross??? Ah, il faut courir comme un dératé dans le parc Robert Ballanger? Oui, facile, c'est banal et pas très compliqué. Tiens, ce sont d'ailleurs d'autres enfants un peu chétifs qui ont le regard qui s'illuminent quand la prof leur en parle. Ca va être du gâteau, je les ai tous battu à la course dans le préau à l'école primaire ceux là. Ah? Il faut s'entrainer Madame? Si ça vous fait plaisir... Enfin je ne vois pas trop à quoi ça sert mais bon allons y pour ce qu'elle appelle "endurance".
3 minutes! Qu'est ce qu'elle a à crier comme ça? Je m'en fous que son chrono ne marche pas bien. Ca fait au moins une heure que je rame. Je ne vois pas très bien où j'en suis. Combien ai je fait de tours de terrain de foot? Pas beaucoup mais les autres doivent être complètement à la ramasse car je ne les vois pas. Hé, hé...
7 minutes! Elle crie drôlement fort. J'en peux plus. J'ai les poumons rouges de feu, le teint le plus livide que je puisse avoir malgré ma couleur de peau naturelle (bronzer est une idée de touriste, ici tout le monde l'est de naissance). Allez j'arrête là, c'en est trop. Mais pourquoi la prof rigole? Pardon? Je suis le premier à m'arrêter? Et je suis dernier? Comment ça? Elle se trompe. Je ne peux pas croire ça, enfin je ne le veux pas. Mon orgueil en prend un coup. Je vois défiler au fur et à mesure de leurs passages ces frêles gamins, moins musclés que moi, moins lourds. Je ne comprend pas mais je ne me laisserai pas faire. C'est décidé, je vais m'entrainer ce dimanche matin car samedi j'ai musculation le matin et un match l'après midi.
7h35.
Je passe par la sortie de secours de la tour. L'ascenceur fonctionne mais l'odeur d'urine jaune de celui-ci si tôt le matin a tendance à me retourner l'estomac. Alors comme tout le monde, je passe par la sortie de secours qui est devenue par la force des choses l'entrée principale.
Je pars pour aller faire 3 tours du parc. Ca monte et ça descend. C'est nul : pourquoi ils n'ont pas fait un truc tout plat? Bon l'hiver c'est sympa car en prenant des morceaux de carton on se fait des descentes en luge.
Alors on va faire comme dit la prof : inspirer par le nez, expirer par la bouche et faire des trucs à la noix comme "pfff-pfff-chhhh" quand on court. Je m'ennuie. Ca fait 2 minutes que je suis parti. C'est lent et je m'étouffe à jouer à la cocotte minute au milieu de la rue. Je passe devant le collège et un ami Camerounais est accoudé à sa fenêtre avec un morceau de pain grillé à la main. Zut, je voulais passer inaperçu. Allez, ralentis (si c'est encore possible). Et fais comme si tu ne l'avais pas vu.
"- Eh, tu déjà collé? T'as fait quoi comme connerie en classe?
- Euh, non, je vais au parc. (j'y crois pas, il pense que je suis collé!!!!)
- Ah, où est ton ballon?
- Je vais juste faire un tour.
- T'es zarbi toi"
Tant pis, je reprend ma course. C'était Régis, un gamin d'une autre classe de 6°. Un mec super sympa et qui par contre est hyper rapide. Il m'a toujours battu sêchement en course. Je ne sais pas comment il fait. En plus, il me sourit à chaque arrivée alors que je rêve de le devancer ne serait ce qu'une fois. Alors je vais lui montrer histoire de l'impressionner. J'accélère, gonflant le torse tel un paon en m'enfuyant loin de sa vue.
7h40
J'arrive au parc. Je suis déjà mort. Heureusement il est fermé et je peux reprendre mon souffle. Ses hautes grilles vertes et sa maison de gardien peu engageante à l'entrée sont là pour rappeler que le parc est censé être ouvert à tout le monde. On s'en moque. On a fait plein de trous dans les grillages à quelques dizaines de mètres pour pouvoir y aller / venir quand on veut.. D'ailleurs on n'est pas les seuls à faire ça car on retrouve souvent au matin des personnes allongées dans l'herbes, le regard vitreux. On se demande au début si elles ne sont pas malades mais on a appris que selon le véhicule qui venait les chercher, c'était plus ou moins trop tard pour certaines d'entres elles. Je pénètre par le premier trou. On aurait pu y faire passer 3 idiots comme moi.
Arrêtes de rêver et cours. J'ai un walkman accroché à mes oreilles Ca aussi c'est un énorme luxe. Un autre ami (d'un ami qui connait quelqu'un...) en a eu un carton plein et j'ai donc récupéré le miens pour quelques francs et 2 devoirs à faire à sa place. C'est cool. Enfin, je n'ai pas beaucoup de cassettes, alors ce sera Twisted Sister et Trust de l'autre côté. Une centaine de "Pfff-Pff-Chhhh" plus tard, je m'arrête, cassé en deux.
Toujours cette poitrine en ébulition. Pourtant j'ai fait comme Rocky : j'ai pris un verre de lait spécial avec du chocolat, du sucre, et un oeuf cassé dedans. Je devrais pêter le feu et pas avoir envie de vomir?!? Mon ventre me fait mal et je fais des pas qui ressemblent davantage à des pas de fillette qui apprend à marcher qu'à de la course. C'est nul ce sport. Ca fait mal, on ne va pas vite et on se fait chier. Allez c'est décidé, j'arrête l'essai. Je ne ferai pas ce cross ni aucun autre après à l'école. Tiens, je vais me faire dispenser de sport comme ça, j'aurai davantage de temps pour m'entrainer en club.
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Beaucoup plus de 20 ans plus tard, le petit Coli se met à rêver d'arpenter le désert de l'Akakus tout seul avec son GPS et son sac à dos....
PS : les photos ont été empruntées au site MonAulnay.com
Même lui a droit de participer à la fête
Par Say - 07-09-2007 13:46:15 - 5 commentaires
La journée s'étire jusqu'à se terminer sur notre capitale. La porte du métro s'ouvre pour laisser le flot de travailleurs sortir et entrer dans la rame en se croisant dans la plus grande indifférence. Quel luxe que de pouvoir vivre autant isolé alors que nulle part ailleurs il n'y a une telle concentration d'âmes. Cet anonymat si cher aux villes et à notre mode de vie moderne, ni meilleur, ni pire que d'autres.
Ce soir, curieusement, personne ne descend et il y a même de la place sur la plate forme. Je n'y prend même pas garde, la journée a été si belle. Une séance de footing accéléré dans un des plus beaux jardins de Paris, entre les statues blanches, les oeuvres d'art et 3 musées aux tons solennellement chargés d'histoire. Je suis bien et je ne vois que des couleurs vives et heureuses bleues, vertes et jaunes dans les publicités qui tapissent les murs, délaissant les messages de réclames qui voudraient provoquer chez nous des envies d'achat convulsifs. Je suis vraiment bien. Le casque de mon lecteur MP3 est vissé sur mes deux oreilles. Il ne me crache pas de hurlements d'outre tombe pour une fois. Une vois féminine, à la fois douce et rauque me susurre "my heart" et j'y crois. Le calme. Trop calme.
En pénétrant dans la rame, un râle rouge empestant le vin de mauvaise qualité m'interpelle. Je ne fais qu'entendre ce qu'il me dit mais je le déteste déjà. Je lui en veux de me ramener si brutalement sur Terre.
Contact.
J'écoute enfin les paroles qui me sont adressées.
"-Eh t'as pas vu qu'il fallait pas monter?! Y'a d'la fumée! Dégage!" me dit cette voix de rocaille.
C'est un homme, qui me regarde avec un rire narquois, une cigarette allumée à la main droite dirigée vers moi, une bouteille d'un liquide rougâtre dans l'autre. Une menace?
Evaluation.
Nous sommes dans un espace clos et mon assaillant potentiel se trouve à moins d'un mètre. Les caresses que j'envisage de partager dans cette configuration sont l'upercut sous le menton et le coup de coude sur sa tempe gauche. Le problème c'est qu'étant donné son état d'ébriété potentiel, chaque action pourrait être létale, ce qui n'est pas moralement correct. Bon, il est de ma taille et quasiment non armé s'il ne brise pas sa bouteille en tesson. Il porte un sac à dos en bandoulière. Bien, c'est donc ainsi que je peux procéder : le neutraliser avec la bretelle de son sac. Mais qu'est ce qui me prend d'analyser si froidement le sort de ce type? N'est il qu'un sac de frappe? N'ai je aucun sentiment? Qui suis je pour décider de son devenir? Reprends tes esprits, ravales ton orgueil et essaies le dialogue. Je retire une oreillette en signe de respect.
"-Où est le problème? Puis je vous aider?
- T'as pas vu le problème?!? J'suis un gars de la rue et toi t'es qu'un gars en costard avec sa cravatte.
- Et alors?
- Et alors t'as pas 10 balles?
- Non
- Si tu les avais, tu ne me les donnerais pas?
- Non"
Là on approche du point de rupture. Je sens que la tension monte et on m'a toujours appris à frapper d'abord pour ne pas prendre de risque. Je retire la seconde oreillette, pour en pas que le fil me gêne dans mes gestes.
Reprends tes esprits. Arrêtes de vouloir mordre, il ne te provoques que peu. Cela n'en vaut pas la peine.
La rame s'arrête à la station. Nos voisins s'empressent de descendre ou s'écarter de nous. Je me recule pour céder le passage à certains d'entre eux. J'entends alors :
"ouais et à côté de moi il y a un chinetoque qui ne veut pas me filer son fric. Ben j'l'emmerde, heureusement qu'il est descendu!"
La phrase de trop.
Trop de souvenirs de lutte pour affirmer son autorité, ne pas se faire racketter à la sortie de l'école, ne pas subir d'agression permanente au fond de cette cité sordide de Seine Saint Denis où j'ai passé cette période que l'on appelle enfance. Des coups, du sang, des larmes, des cris, des pleurs, du feu. La Haine. Oui.
Là c'est une passion terrible, négative et destructrice. Curieusement cette brève explosion mentale de colère me permet de réellement prendre la bonne décision. La passion est un sentiment, elle peut aussi mener à la compassion. Malgré ses insultes, mérite-t-il cela? N'est ce pas juste son alcoolémie qui lui fait perdre son contrôle? C'est le second sentiment qui me saisit. Pour m'en sortir sans lui faire du mal, je vais utiliser le bluff.
"-Eh co(...), répètes ça et je te promets que tu es mort!
Il me regarde estomaqué de mon changement de ton.
- mais t'es qui toi? Moi je suis d'la rue et ....
- moi je t'em(...), je viens aussi de la rue alors fermes ta gu(...) T'es pas le seul et si tu fais ch(...) je te n(...) ta (...)!
- Euh, j'te parlais pas, c'était pour le gars qui est descendu...
- T'as intérêt! Sinon c'est sûr que tu va crever tout seul.
"
Il baisse la tête, me tourne le dos et éteint sa cigarette. J'ai gagné. Je suis content, non de l'avoir brisé, car il n'y a aucune gloire à en tirer. Mais il pourra regarder sur les écrans géants de la ville l'ouverture de la coupe du monde de rugby et pas depuis une chambre d'hopital. La fête sera aussi pour lui, il n'y aucune raison de l'exclure davantage.
Chez moi
Une heure plus tard, ma fille court vers moi dans notre allée comme tous les soirs et me dit "mon petit papa!". Je la serre doucement, j'aime son sourire, ses cheveux longs qui flottent et rebondissent à chacun de ses pas. Cela aurait été dommage de la voir à travers le parloir qui m'était promis à mon adolescence. Elle n'a pas à connaitre cette violence quotidienne, j'y veille. Et c'est comme ça que j'ai pris une année de plus dans ma vie.
Par Say - 06-09-2007 10:56:47 - 5 commentaires
Chalut,
Une bien triste nouvelle, la disparition de Luciano PAVAROTTI. Pourquoi ça m'émeut? Parceque c'est un artiste qui a tout prouvé dans son art et qui par la suite a eu l'ouverture d'esprit de mettre cet art à portée du plus grand nombre, comme un Hubert REEVES en astronomie. Certains diront que ce n'était que mercantile, et alors? Est-ce parceque ce n'est pas réservé à une élite que c'est mal? Est-ce qu'on doit rester snob sous prétexte de "pureté" d'esprit. Il avait une voix, et son âme restera tant que la musique sera belle, donc éternelle.
A peluche l'ami
Coli
Par Say - 05-09-2007 17:27:32 - 2 commentaires
Chalut les kikous
Aujourd'hui, on ne va pas parler de mes gouts, mais de ceux de ma gamine. Enfin ses gouts musicaux. Et ils sont -disons- aussi toniques que ceux de son père! On peut dire que sa mère est bien encadrée avec ses 2 hurluberluts...
Un de ses morceaux préférés est un tube de Rammstein (feuer frei) mais vous ayant déjà vrillé les tympans dans un précédent billet, je vous donne un aperçu de l'ambiance à la maison quand on arrive à mettre la main sur la chaine hifi avant sa mère...